Allocution du Maréchal Pétain à l’ouverture de son procès scélérat le 23 juillet 1945, tiré du livre « Message d’outre-tombe du Maréchal Pétain : Textes officiels, ignorés ou méconnus, consignes secrètes » (Aux Nouvelles Éditions Latines. Pages 272, 273, 274,275.) rédigé par Philippe Pétain, Monique Paillard, Jean Paillard.
« C’est le peuple français qui, par ses représentants réunis en Assemblée nationale le 10 juillet 1940, m’a confié le pouvoir, c’est à lui que je suis venu rendre des comptes.
La Haute Cour, telle qu’elle est constituée, ne représente pas le peuple français, et c’est à lui seul que s’adresse le Maréchal de France, chef de l’État.
Je ne ferai pas d’autre déclaration. Je ne répondrai à aucune question. Mes défenseurs ont reçu de moi la mission de répondre à des accusations qui veulent me salir et n’atteignent que ceux qui les profèrent.
J’ai passé ma vie au service de la France. Aujourd’hui, âgé de près 90 ans, jeté en prison, je veux continuer à la servir, en m’adressant à elle une fois encore. Qu’elle se souvienne ! J’ai mené ses armées à la victoire en 1918. Puis, alors que j’avais mérité le repos, je n’ai cessé de me consacrer à elle.
J’ai répondu à tous ses appels, quels que fussent mon âge et ma fatigue. Le jour le plus tragique de son Histoire, c’est encore vers moi qu’elle s’est tournée.
Je ne demandais rien, je ne désirais rien. On m’a supplié de venir : je suis venu. Je devenais ainsi l’héritier d’une catastrophe dont je n’étais pas l’auteur. Les vrais responsables s’abritaient derrière moi pour écarter la colère du peuple.
Lorsque j’ai demandé l’armistice, d’accord avec nos chefs militaires, j’ai rempli un acte nécessaire et sauveur.
Oui, l’armistice a sauvé la France et contribué à la victoire des Alliés en assurant une Méditerranée libre et l’intégrité de l’Empire.
Le pouvoir m’a été confié et légitimement reconnu par tous les pays du monde, du Saint-Siège à l’U.R.S.S. De ce pouvoir, j’ai usé comme d’un bouclier pour protéger le peuple français. Pour lui, je suis allé jusqu’à sacrifier à mon prestige. Je suis demeuré à la tête d’un pays sous l’occupation.
Voudra-t-on comprendre la difficulté de gouverner dans de telles conditions ? Chaque jour, un poignard sur la gorge, j’ai lutté contre les exigences de l’ennemi. L’Histoire dira tout ce que je vous ai évité, quand mes adversaires ne pensent qu’à me reprocher l’inévitable.
L’occupation m’obligeait à ménager l’ennemi, mais je ne le ménageais que pour vous ménager vous-mêmes, en attendant que le territoire soit libéré.
L’occupation m’obligeait aussi, contre mon gré et contre mon cœur, à tenir des propos, à accomplir certains actes dont j’ai souffert plus que vous, mais devant les exigences de l’ennemi, je n’ai rien abandonné d’essentiel à l’existence de la patrie.
Au contraire, pendant quatre années, par mon action, j’ai maintenu la France, j’ai assuré aux Français la vie et le pain, j’ai assuré à nos prisonniers le soutien de la Nation.
Que ceux qui m’accusent et prétendent me juger s’interrogent du fond de leur conscience pour savoir ce que, sans moi, ils seraient peut-être devenus. *
Pendant que le Général De Gaulle, hors de nos frontières, poursuivait la lutte, j’ai préparé les voies de la libération, en conservant une France douloureuse mais vivante.
A quoi, en effet, eût-il servi de libérer des ruines et des cimetières ?
C’est l’ennemi seul qui, par sa présence sur notre sol envahi, a porté atteinte à nos libertés et s’opposait à notre volonté de relèvement.
J’ai réalisé, pourtant, des institutions nouvelles ; la Constitution que j’avais reçu mandat de présenter était prête, mais je ne pouvais la promulguer.
Malgré d’immenses difficultés, aucun pouvoir n’a, plus que le mien, honoré la famille et, pour empêcher la lutte des classes, cherché à garantir les conditions du travail à l’usine et à la terre.
La France libérée peut changer les mots et les vocables. Elle construit, mais elle ne pourra construire utilement que sur les bases que j’ai jetées.
C’est à de tels exemples que se reconnaît, en dépit des haines partisanes, la continuité de la Patrie. Nul n’a le droit de l’interrompre.
Pour ma part, je n’ai pensé qu’à l’union et à la réconciliation des Français. Je vous l’ai dit encore le jour où les Allemands m’emmenaient prisonnier parce qu’ils me reprochaient de n’avoir cessé de les combattre et de ruiner leurs efforts.
Je sais qu’en ce moment, si certains ont oublié, depuis que je n’exerce plus le pouvoir, ce qu’ils ont dit, écrit ou fait.
Des millions de Français pensent à moi, qui m’ont accordé leur confiance et me gardent leur fidélité.
Ce n’est point à ma personne que vont l’une et l’autre, mais pour eux comme pour bien d’autres, à travers le monde, je représente une tradition qui est celle de la civilisation française et chrétienne, face aux excès de toutes les tyrannies.
En me condamnant, ce sont des millions d’hommes que vous condamnerez dans leur espérance et leur foi. Ainsi, vous aggraverez ou vous prolongerez la discorde de la France, alors qu’elle a besoin de se retrouver et de s’aimer pour reprendre la place qu’elle tenait autrefois parmi les nations.
Mais ma vie m’importe peu. J’ai fait à la France le don de ma personne. C’est à cette minute suprême que mon sacrifice ne doit plus être mis en doute.
Si vous deviez me condamner, que ma condamnation soit la dernière et qu’aucun Français ne soit plus jamais détenu pour avoir obéi aux ordres de son chef légitime.
Mais, je vous le dis à la face du monde, vous condamneriez un innocent en croyant parler au nom de la justice et c’est un innocent qui en porterait le poids, car un Maréchal de France ne demande de grâce à personne.
A votre jugement répondront celui de Dieu et celui de la postérité. Ils suffiront à ma conscience et à ma mémoire.
Je m’en remets à la France ! »
PHILIPPE PÉTAIN, maréchal de France
6 ans après à 9h26, le vainqueur de Verdun mourait dans sa prison de l’île d’Yeu. Son corps y est enterré et attends toujours son transfert à Verdun.
Les minutes intégrales du procès du Maréchal sont publiées en trois volumes aux éditions du Trident. Jean-Gilles Malliarakis a repris la transcription du Journal Officiel.
Les déclarations des témoins éclairent l’histoire de la France, de la Grande Guerre jusqu’à 1945.
http://Www.editions-du-trident.fr
Nombre d’historiens le reconnaissent, y compris des Allemands :
L’armistice, loin d’être une capitulation, fut une erreur d’Adolf Hitler et un élément favorable pour la France !
Même Winston Churchill qui, comme Roosevelt, comme Jean Monnet, comme tous ceux qui ont approché De Gaulle à l’époque, partageait le même mépris pour ce sot vaniteux et malhonnête, a tenu à le dire :
« Je n’ai jamais dit que le gouvernement de Vichy, en signant l’armistice, avait commis une trahison. Mais j’ai trouvé, à Londres, quelqu’un qui le prétendait ! C’était un général français… et je m’en suis servi ! »
Pas trop d’accord avec vous sur ce coup. Avec le recul, il est tjs facile d’énumérer toutes les erreurs qu’il aurait pu commettre. Il faut se mettre à la place de l’homme. Tout le monde occidental avait à faire face à une idéologie qui menaçait de supplanter notre mode de vie et identité. Quel être humain au monde avait put s’imaginer que des politiciens prendraient comme allié des barbares et qu’ils assisteraient avec plaisir à leurs proprse funérailles? Qui? Alors je vous suggère de réécouter le discours d’un des plus grands politiciens de tous les temps: Enoch Powell, « Rivers of Blood ».
https://www.youtube.com/watch?v=mw4vMZDItQo
(Enoch Powell’s Rivers Of Blood Speech)
Mr Glenn…
Merci pour ce discours d’Enoch Powell que vous avez bien raison de faire circuler !
S’agissant d’Adolph Hitler, croyez bien que je me suis efforcé de lire tout ce qui était à ma portée… et même davantage !
Cela fera hurler certains, mais, qu’il s’agisse de lui, de Goebbels, de Rudolf Hess ou de la majorité des Nationaux socialistes… Je ne puis que conclure que le principal problème est… QU’ILS ETAIENT TOUT SIMPLEMENT DE BRAVES GENS !
– Hitler n’a jamais souhaité cette guerre !
– Ce n’est pas par maladresse, mais au contraire pour laisser une chance aux Anglais de faire la paix qu’il a laissé les troupes Britanniques réembarquer à Dunkerque !
La seule erreur fut, pour tous ceux qui se sont laissés entrainer dans la tragédie que fut cette guerre civile européenne, de n’avoir pas été capables d’imaginer de degré d’ignominie de ceux qui les ont poussés à s’entretuer…
« QUI » vous le savez comme moi… et je pense que sur ce point, nous ne pouvons être en désaccord !