Le mouvement Occident est fondé en avril 1964 par une équipe de lycéens et d’étudiants, essentiellement parisiens. Ils choisissent pour porte-parole Pierre Sidos, le fondateur de Jeune Nation.
Le 4 mai 1964, le 1er meeting à lieu à paris. Un autre le 4 mai, en 1966, dans le quartier latin. Les partisans d’Occident sont contraints d’utiliser la force contre les bolcheviques en signe d’opposition à la représentation de la pièce de Jean Genet Les Paravents au Théâtre de l’Odéon. Ils obtiennent le retrait de la pièce.
Durant sa première année d’existence, Occident dénoncent alors la démocratie, citant Louis-Ferdinand Céline :
« Le gouvernement du peuple, pour le peuple, et par la vinasse »,
et rejettent « le mythe de l’élection », qui doit être remplacé par:
« la sélection des meilleurs éléments de la communauté populaire, en vue de constituer une nouvelle élite, fondée sur le mérite et les talents ». « Les nationalistes français constituent contre la république maçonnique et ploutocratique le Parti de la Nation française, le Parti de la seconde Révolution française, qui abolira les effets néfastes de la première ».
Le terme « fasciste » n’est pas renié :
« Dans toutes les démocraties, la jeunesse s’ennuie, et dans toutes les démocraties, il y a des “blousons noirs”. Alors que dans les pays qualifiés de “fascistes”, il n’y en a jamais eu. Cela tient au fait que tout fascisme est l’expression d’un nationalisme, qui seul peut cristalliser la volonté de la jeunesse en un immense élan révolutionnaire ; le nationalisme, c’est la jeunesse au pouvoir ».